Soldat Léon Morival 72e RI

Léon Morival est né le 3 novembre 1893 à Noeux les Mines (62). Il exerce la profession de houilleur. De la classe 1913, il est ajourné pour faiblesse, classé dans la 5e partie de la liste 1914.

Bon pour le service armé en octobre 1914.

Incorporé au 72e RI le 17 décembre 1914, fait son instruction militaire jusqu'au 29 avril 1915. Aux armées le 30 avril 1915.

Evacué du front pour maladie le 10 juin 1915 et entre à l'hôpital d'évacuation 6 de Verdun (55), sort le 11 juin 1915.

Evacué malade le 11 juin 1915 et entre le 12 juin 1915 à l'hôpital temporaire de Neufchateau quartie Rebeval (88) et sort le 13 juin 1915.

Entre le 14 juin 1915 à l'hôpital 10 bis de Vittel (88), sort le 8 juillet 1915.

Entre le 9 juillet 1915 à l'hôpital dépôt de convalescents de Valence (26), sort le 17 juillet 1915.

Retourne au front le 29 septembre 1915 et incorpore le 72e RI. Evacué malade le 23 décembre 1915 vers l'hôpital central de Bar le Duc (55) et sort le 31 janvier 1916.

Reste dans la zone armée mais noté comme malade jusqu'au 1 mars 1916.

Retourne au front le 2 mars 1916 et incorpore le 72e RI.

Incorpore le 62e RI le 18 décembre 1916 (motif non renseigné).

Démobilisé le 6 août 1919 après de nombreux passages dans des hôpitaux.

Citation à, l'ordre du régiment en date du 9 avril 1917: " Soldat courageux et de sang froid. A montré de belles qualité de courage les 30 et 31 mars 1917 en combattant les mitrailleuses qui prenaient à partie des unités avancées. "

Citation à l'ordre de la 134e Division en date du 18 janvier 1918: " Excellent soldat ayant eu son chef de pièce blessé au cours d'une avance dans nos ligne, a pris le commandement de la pièce et s'est acquitté de ses fonctions dans les meilleurs conditions sous un bombardement  des plus violents. "

Citation à l'ordre du régiment en date du 22 aôut 1918: " Excellent soldat d'un courage maintes fois éprouvé, le 12 janvier 1918 a servi son stockes (mortier) avec un sang froid remarquable donnant à ses camarades l'exemple d'un très beau mépris du danger sous un bombardement intense. "

Se retire vivre à Noeux les Mines (62).