Soldat Georges Mercier 72e RI
Georges Mercier est né le 1er janvier 1892 à Ovillers la Boisselle. Il exerce la profession de domestique de ferme. De la classe 1912, il fait ses classes militaires au 72e RI à compter du 10 octobre 1913. il incorpore la 1ere compagnie du 1er bataillon au 72e RI.
Mobilisé en août 1914, Georges Mercier est mobilisé au 72e RI.
Georges Mercier est blessé le 18 décembre 1914 au cours des combats au bois de la Gruerie (Argonne). Evacué il est soigné à l'hopital temporaire 1 à Alais (30).
Lycée de garçons de Alais qui servit d'hopital temporaire en 1914
Le registre des entrées de l'HP 1 de Alais précise que Georges Mercier est enregistré pour une blessure au bras gauche répertorié au 2e escadron du train de combat du 2e Corps d'Armée (sans doute versé à la mobilisation dans ce régiment). Il entre le 22 décembre 1914 pour en sortir le 20 avril 1915.
Son livret matricule précise qu'il passe en 1915 au 2e escadron du train (probablement une affectation définitive après sa blessure).
Suite à sa blessure la comission de réforme de Brest, Georges Mercier passe à la 1ere brigade d'artillerie légère dans la 63e batterie.
Passe au 29e régiment d'artillerie (date non déterminée en 1915) versée dans la 107e batterie.
Le 10 septembre 1915 il passe au 6e régiment d'artillerie territorial.
Nommé brigadier le 20 octobre 1916.
Passe au 22e régiment d'artillerie territorial le 20 octobre 1917. 101e batterie.
Dirigé sur le 22e régiment d'artillerie lourde de Nemours le 10 juin 1918. 72e batterie.
Affecté au 271e régiment d'artillerie de campagne le 5 août 1918 23e batterie.
Démobilisé en 1919 Georges Mercier exerce la profession de polisseur sur métaux. Obtention de la médaille de la Victoire.