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72èmeRI
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20 septembre 2022

Soldat Yves Layec 72e RI

Yves Layec est né le 20 mai 1889 à Vannes (56). Il exerce la profession de boulanger. De la classe 1909, il incorpore la 24e section COA (section de commis et ouvriers) dans la fonction de boulanger.

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 Mobilisé en août 1914, il incorpore la 11e section COA le 7 septembre 1914.

Passe au 108e RI le 27 août 1916.

Passe au 72e RI le 20 octobre 1916 et incorpore la 11e compagnie du 3e bataillon.

Yves Layec est tué au cours des combats du 15 juin 1918 dans la fôret de Retz (02).

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 Sa sépulture se trouve dans le carré militaire du cimetière de Boismoreau à Vannes (56) tombe n°78

(crédit photo JYRio)

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Le retour de sa dépouille avec celles de 10 autres soldats vannetais donna lieu aux deux articles suivant :

. dans l'édition du 12 Juin 1921 de « La Liberté du Morbihan » :

« VANNES - Les obsèques de onze glorieux poilus –

Jeudi matin, un peu avant 9h00, s'est produite une émouvante cérémonie qui a étreint les cœurs des milliers de bons français qui avaient tenu à y participer.

Dès la veille, étaient arrivées en gare onze cercueils d'enfants du pays ramenés du front de guerre en vue de dormir leur dernier sommeil dans la terre natale : celles de MM. Briand, rue de Strasbourg ; Le Bigot, avenue de Verdun ; Belsoeur, rue du Four ; Le Guillanton, 19 place des Lices ; Le Méro, rue de Closmadeuc ; Le Gac, 23 rue des Tribunaux ; Menanteau, 15 rue du Roulage ; Conan, rue François d'Argouges ; Rousseau, 8bis rue Joseph Sauveur ; de Vaureix, 3 rue Duguesclin ; Layec, 51 rue Fontaine.

Ce matin, dans la cour de la gare, quatre fourragères et prolonges d'artillerie, attelées à deux et abondamment pavoisées aux couleurs nationales, attendaient les onze cercueils. Une fois ceux-ci aménagés, le cortège funèbre, précédé, avant la croix et le clergé, de l’excellente fanfare des Clissons, tambours voilés, qui a exécuté, sur le parcours, d’impressionnantes marches funèbres, et suivi, outre la foule immense des parents, des amis et des compagnons d'armes, de toutes les autorités civiles et militaires de notre ville, s'est mis lentement en marche vers l'église Saint-Patern dont les cloches, lugubrement tintaient des glas funèbres.

Derrière chaque voiture marchaient respectivement des groupes d'officiers de la garnison, de sous-officiers et d'hommes de troupes de l'infanterie et de l'artillerie, et enfin de sapeurs-pompiers de la ville, tous décorés de la croix de guerre, dont l'un d'eux, grand blessé de guerre, très crâne malgré tout sous son bonnet de police, marchait sur une jambe de bois.

A l'issue de la cérémonie religieuse, les corps ont été transportés avec le même cérémonial au cimetière où ils ont été inhumés. Aucun discours n'a été prononcé. »

. dans celle du « Progrès du Morbihan » du même jour :

« Vannes – Le retour des héros –

Jeudi a eut lieu, à Vannes, une cérémonie émouvante. Onze corps ramenés du front ont été inhumés au cimetière de notre ville.

Le funèbre cortège se forma à la gare à 9h1/2. Les corps transportés dans quatre prolonges d'artillerie se dirigea vers l'église Saint-Patern où un service fut chanté en leur mémoire.

Une foule immense se pressait dans l'église trop petite pour contenir toux ceux qui avaient tenu à apporter par leur présence un adoucissement à la douleur des familles en deuil.

M. Guillemaut, Préfet du Morbihan ; M. Marin, maire de Vannes ; M. Proteau, secrétaire général de la préfecture, ainsi que presque toutes les notabilités de Vannes assistaient à cette pieuse cérémonie.

Au cimetière, les corps furent déposés sur des tréteaux, près du monument aux morts pour la Patrie, où chacun put dire un dernier adieu à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la Liberté, le Droit et la Justice.

Aux familles éplorées des héros : capitaine Le Gac, lieutenant Brien, adjudant Le Méro, soldats Belsoeur, Le Bigot, Conan, Le Guillanton, Layec, Menanteau, Rousseau, de Vaureix, et du caporal Gonzini dont la famille n'a pas eu la suprême consolation de voir ramener le corps de leur pauvre enfant, nous offrons nos condoléances émues. »

 

 

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  • Petit historique du 72ème RI d'Amiens dans lequel mon arrière grand père fut incorporé entre 1914 et 1916, date de sa 3ème grave blessure. itinéraire du régiment, photos, cartes des combats et témoignages.
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